Les effets sur la santé du glutamate monosodique

Quels sont les dangers pour la santé du glutamate ?

L’ingestion de glutamate peut être toxique en étant la source de certains effets secondaires en apparence temporaires. De nombreux scientifiques sont alarmant quant à l’utilisation du glutamate monosodique à long terme. Ses dangers et effets neurotoxiques pourraient entraîner la mort de neurones des consommateurs, ainsi que du fœtus porté par une femme enceinte. « Glutamate monosodique danger » est la première recherche des internautes au sujet de ce sel à tristes conséquences. Le danger pour la santé est-il réel ?

Des réactions allergiques (coloration rouge du visage, du cou et du torse), des sensations de brûlures, des nausées et des vomissements sont les principaux effets parfois observés. Vingt minutes après la consommation du glutamate, des douleurs thoraciques, des bouffées de chaleur, des réactions d’hypersensibilité et des migraines peuvent être également relevées. Après ingestion de glutamate, le consommateur peut également avoir les yeux injectés de sang et avoir une impression d’oppression thoracique. Ces symptômes interviennent généralement vingt à  trente minutes après la consommation de glutamate, et peuvent durer jusqu’à deux heures.

Cependant, rares sont les personnes intolérantes à son ingestion et ses effets secondaires pourraient passer inaperçus dans la majorité des cas. Selon des scientifiques qui se battent contre depuis des décennies, le danger du glutamate monosodique serait sur la durée, sa consommation ayant des effets cumulés avec d’autres toxiques à long terme.

Qu’est ce que le glutamate et quelle est son origine ?

Le glutamate est un additif alimentaire, connu sous le nom de glutamate monosodique, du E621 au E625 ou GMS (connu dans les pays anglophone sous l’appellation MSG). Le glutamate provient d’une algue kombu découverte en 1908 par un professeur scientifique nommé Kikunae Ikeda. C’est un neurotransmetteur excitateur, et le médiateur de près de la moitié des neurones centraux. Les publicités vantent dans certains pays sa consommation pour favoriser l’apprentissage et la mémorisation.

En 2003, la production mondiale de glutamate s’élève à plus de 1,5 millions de tonnes. 80% de cette production serait consommée dans les pays d’Asie ». En Europe, il est estimé que sa consommation est de 95 000 tonnes.

Comment se présente le glutamate et dans quels aliments le trouve-t-on ?

Le glutamate se présente sous forme de poudre blanche, ressemblant fortement à du sucre en poudre. Il est commercialisé en sachet ou vendu au poids.

C’est un acide aminé stimulant l’appétit que l’on trouve naturellement dans la tomate, le raisin, les champignons, le fromage (essentiellement le parmesan et le roquefort), l’asperge verte, la coquille saint jacques, le surimi, certaines charcuteries et certains légumes.

Le glutamate est un exhausteur de goût utilisé pour réaliser les arômes des biscuits apéritifs (goûts bacon, fromage…), mais aussi dans des aides culinaires telles que les bouillons cubes ou les fonds de sauce. Les chips, les soupes en sachet, et de nombreux plats cuisinés contiennent aussi du glutamate. Le glutamate mono-sodique est un grand exhausteur de goût qui peut se retrouver dans n’importe quel produit industriel. Son grand problème ce sont ses noms multiples qui rendent difficile son éviction. Il serait souhaitable de manger de préférence des produits naturels ou non transformés pour avoir le moins de risque d’en consommer ainsi que d’autres conservateurs et des composés de l’industrie de la chimie.

On trouve également une grande quantité de glutamate dans les cuisines asiatiques et plus précisément dans la cuisine japonaise. Par exemple, la sauce soja est l’un des aliments asiatiques qui en contient le plus. Le professeur qui l’a découvert l’a nommé l’umami, qui signifie savoureux. Le goût du glutamate figurerait au rang de saveur aux côtés de l’amer, du salé du sucré et de l’acide. Nous ne conseillons pas l’utilisation du glutamate monosodique dans la cuisine, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et toutes personnes souhaitant écarter des risques potentiels d’intoxications cumulées et chroniques.