Les calories, un moyen essentiel pour contrôler et maîtriser son poids ?

Combien de calories par jour voilà souvent la question que se posent un homme ou une femme voulant maigrir ou grossir, mais est-ce la question la plus essentielle ?

Les propositions de régime se multiplient, depuis quelques années, et beaucoup d’entre–eux se basent sur la modulation des apports caloriques. Le subtil équilibre, jouant entre les apports et les dépenses caloriques, marque néanmoins rapidement ses limites, amenant alors à privilégier des méthodes plus globales, prenant en compte tous les facteurs de notre métabolisme, comme le régime crétois ou le régime hypotoxique, qui diminuent l’impact des erreurs de l’alimentation moderne.

L’homme et la femme, inégaux devant les calories

Les calories servent à mesurer l’énergie dépensée (ou apportée) par notre corps. Quotidiennement, nous pratiquons diverses activités (sport, lecture, réflexion…), qui brûlent des calories. En outre, notre corps dépense également un certain nombre de calories pour se maintenir en bonne santé. Ces dépenses, liées à notre métabolisme, sont quotidiennes, et ceci indépendamment de l’activité, que nous pouvons pratiquer.

S’il est impossible de déterminer, de manière générale, la dépense calorique de chaque individu, on peut néanmoins constater, que les seules dépenses caloriques, liées à ce métabolisme, sont bien plus importantes chez l’homme que chez la femme.

Combien de calories par jour pour une femme pour maigrir ? Cela dépend heureusement des individus, sachant que le métabolisme de la femme dépense entre 1500 et 1900 calories par jour.

Combien de calories par jour pour un homme ? Les dépenses du métabolisme moyen, calculées par des experts, se situe ainsi entre 2000 et 2500 calories par jour chez un homme.

Les calories, une arme si efficace pour perdre du poids ?

Si le principe de ces régimes, visant à faire fondre la graisse par une moindre importance de l’apport en calories, reste aisément assimilable, il n’en demeure pas moins vrai, qu’en limitant l’apport en calories, ces régimes amènent souvent ceux et celles, les pratiquant, à ressentir une baisse de leur vitalité.

Avec moins d’énergie, ils se sentent moins disposé à une activité physique régulière, et dépensent ainsi moins de calories (réduisant alors l’efficacité du régime). D’autre part, dès qu’ils ont terminé leur régime, ces mêmes personnes auront tendance à revenir à une alimentation plus calorique que leurs strictes besoins, d’où une reprise de poids rapide, amenant à cet effet yo-yo, que l’on retrouve dans de grands nombre de régimes.

C’est pourquoi, il sera alors préférable, tout en tenant compte de ces dépenses caloriques, de privilégier une activité physique régulière. Une simple activité comme de la marche ou de la randonnée permettra ainsi d’accroître les dépenses caloriques journalières, avec une alimentation choisie en fonction de ses bienfaits. Ceci fonctionne aussi souvent de paire avec la prévention des maladies cardio–vasculaires.

L’élimination (ou au moins en la réduction) des aliments jugés les plus néfastes comme ceux qui sont source d’acides gras saturés permettront d’avoir souvent de meilleurs résultats sur la durée. C’est avec ces méthodes globales, comme le proposent le régime crétois ou méditerranéen et le régime Seignalet ou hypotoxique, que la perte de poids pourra être plus durable et représenter la concrétisation d’un nouveau mode de consommation.

L’adolescent, et le dérèglement des apports caloriques

Si on comprend aisément le mécanisme liant notre alimentation (transformée en énergie par notre corps) à notre activité (nécessitant des dépenses énergétiques), l’adolescent, lui, n’est pas soumis à ces mêmes règles. En effet, au cours de cette phase de sa croissance, l’adolescent verra son poids doubler, et sa taille accroître d’au moins 50 %.

Aussi, les besoins en énergie sont alors immenses, puisque le corps a besoin d’un apport calorique, suffisant pour permettre ces multiples transformations. Il n’est ainsi pas rare de voir les apports caloriques d’un adolescent dépasser largement ceux d’un adulte.

Maigrir ou même grossir avec les calories

Pour répondre à ces dépenses, notre corps transforme ce que nous ingérons en énergie, et donc en calories. Si l’idéal serait alors de dépenser autant de calories que nous en consommons, cette situation idyllique reste impossible. Si l’apport est supérieur aux dépenses, le surplus sera stocké par notre organisme, sous forme de graisse. Par contre, si ce rapport est inversé, notre organisme puisera dans ses réserves pour compenser ce manque.

Ce sont ces mécanismes, facilement compréhensibles, qui sont à la base d’une grande majorité des régimes. Ces derniers se fixeront alors pour objectif de supprimer l’écart entre ces apports et ces dépenses, de façon à obliger notre corps à puiser dans la graisse, qu’il a déjà accumulée. Cette méthode permettrait en théorie de perdre du poids et de retrouver son poids idéal, en voyant sa masse graisseuse diminuer. Seulement, sur la durée, cela est méconnaître toute la complexité d’un corps humain et les causes d’une prise de poids.

Une mauvaise flore intestinale est aussi une cause bien trop souvent oubliée.

Il est important de consulter en cas de nécessité un médecin et d’être suivi par un professionnel de la santé.